Nous avons quitté San Francisco lundi matin en direction du parc avec 375 km à faire. À mi-chemin, nous étions dans une grande plaine avec des jardins à perte de vue et des vergers immenses. Puis les collines à nouveau nous annonçaient que l’on approchait de la Sierra Nevada. À nouveau les côtes à monter et redescendre. Les flancs des premières montagnes étaient orangées; à notre surprise il s’agissait d’un tapis de fleurs.
Nous nous attendions de geler dans ce parc. Il y fait plus chaud qu’à San Francisco ou Los Angeles. Avec le soleil le mercure atteint 27 degrés. Nous avions réservé dans la vallée de Yosemite : une étroite vallée entourée des grosses montagnes de rock aux falaises abruptes. Les sommets sont enneigés, il y a aussi de la neige dans les sous bois autour de nous. D’ailleurs les routes sur les sommets sont encore fermées par la neige. Nous devrons changer notre plan de route. Il est impossible de traverser à l’est de la Sierra Nevada par le parc.
Ici, le paysage est grandiose. Les falaises sont proches et de hautes chutes s’y faufilent. La chute Yosemite serait la plus haute d’Amérique du nord avec plus de 2000 pieds. Une forêt d’énormes pins et cèdres tapissent le fond de la vallée. Les aménagements sont simples et beaux. Une piste cyclable en fait le tour sur 20 km. Nous y avons vu des cerfs et un « bobcat » (lynx).
Nous sommes émerveillés par ce bijou enchâssé dans un écrin de montagnes. Malheureusement, l’objectif de la caméra ne réussit pas à rendre l’immensité du lieu.
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